Privatisation de l’éducation : quelques éléments de compréhension
La privatisation selon l’UNESCO
Une étude réalisée pour le compte de l’UNESCO sur la privatisation de l’éducation tend à expliquer pourquoi ce phénomène se développe à l’échelle mondiale. Des exemples sur des programmes qui participent de cette tendance sont décrits et brièvement analysés. D’autre part, l’étude tend à vouloir partager le pro et contra des politiques de privatisation sans que l’on sache cependant si, dans leur ensemble, elles favorisent une meilleure égalité des chances et renforcent le droit à l’éducation. Belfield, Clive R. et Henry M. Levin. « La privatisation de l’éducation : causes, effets et conséquences pour la planification » http://unesdoc.unesco.org/images/0013/001330/133075f.pdf
Dans le même registre d’une apparente neutralité, voir aussi de l’IIPE : « Marchandisation de l’enseignement supérieur : l’impact de l’Accord général sur le commerce des services (AGCS) ». http://www.iiep.unesco.org/fr/services-dinformation/publications/abstracts/2012/trade-in-higher-education.html
À consulter : le site « Right to éducation project » [Projet sur le droit à l’éducation). Site très bien documenté qui pose des questions essentielles pour bien comprendre les enjeux de la privatisation de l’éducation. En anglais seulement. http://www.right-to-education.org/issue-page/privatisation-education
Voir aussi : http://www.right-to-education.org/resource/training-module-privatisation-and-right-education-slides
Le classement de Shangai. L’université, une entreprise. « Les effets pervers des indicateurs d’excellence dans le monde de la recherche. » Les universités s’emploient à « développer leur image pour vendre leurs produits à des acheteurs potentiels, c’est-à-dire les étudiants ». In : « La puissance du nombre « . Le Devoir (2014). http://www.ledevoir.com/societe/science-et-technologie/401449/la-puissance-du-nombre
L’éducation en question. « Sommée de relever à elle seule le défi de la promotion sociale, l'école est progressivement discréditée et soumise aux desiderata du marché du travail. Dans la « société de la connaissance » - où la promotion des nouvelles technologies fait office de pensée - l'éducation n'est plus que l'instrument de légitimation d'une division sociale inégalitaire. Cette vision réductrice oublie que l'école est avant tout le lieu où se construit le lien social, où doit s'élaborer la « démocratie de la vie ». In : « Cinq pièges tendus à l'éducation » (R. Petrella). Le Monde diplomatique (2000). http://sauv.free.fr/archives/14338.html
Lire également : « Malade, l'université? ». « En moins de 20 ans, les universités québécoises ont connu une transformation profonde de leur mission fondamentale, passant du modèle à la Humboldt consacré à la vie de l'esprit au modèle du désengagement de l'État, faisant la part belle aux capitaux privés. Pour le meilleur ou pour le pire? » http://www.ledevoir.com/societe/education/344771/malade-l-universite
Illustration : http://www.right-to-education.org/issue-page/privatisation-education
