Commercialisation et rentabilité de l’éducation

Commercialisation et rentabilité de l’éducation : un résumé des Lettres de l‘EIP consacrées au sujet et disponibles dans leur intégralité à l’adresse : http://portail-eip.org/Fr/Publications/Lettre/Commercialisation/Commercialisation_ed2.html

L’éducation, une bonne affaire. Un tout récent vocabulaire émaille dorénavant le contenu de politiques sur l’éducation, de discours de politiciens ou de rapports de technocrates. Tout le monde le sait maintenant : l’éducation, ça se « manage ». Voyons voir.

L'enseignement supérieur dans la mire du marché. La tendance à commercialiser ce qui est considéré à ce jour comme des biens publics – éducation, culture et information – met en danger les mécanismes actuels de contrôle dans ces domaines et appelle à de nouvelles approches en vue de protéger les droits de la personne.

L'éducation, ça s'achète et ça se vend. Commercialisation des services de l’éducation, bons d’études («vouchers») permettant aux parents américains «d’acheter» l’éducation de leurs enfants dans une logique de concurrence entre les écoles, tendance à la diminution des fonds publics destinés à l’éducation dans nombre de pays, financement de l’enseignement par les entreprises…voilà autant de signes avant-coureurs d’une volonté affichée de libéraliser l’éducation, vaste marché atteignant aujourd’hui quelque 2, 000 milliards de dollars US.

L’école marchande. Les barons de la performance magnifient la compétitivité, véritable manifeste d’un darwinisme socio scolaire gagnant toujours plus de terrain auprès des décideurs inféodés aux lois du marché. Les lamentos plein la bouche, ces aficionados du libéralisme débridé se plaignent des coûts élevés des institutions et des services publics et rêvent d’un monde où règneraient sans partage leurs intérêts privés face à des gouvernements désormais soumis à leur idéologie marchande.

Français
Types de ressources: